J'attends la mort avec impatience et j'en arrive à souhaiter le décès de mon Père, n'osant me détruire avant qu'il s'en aille. Son corps ne sera pas encore froid, que je ne serai plus au monde. Je ne regrette rien, je meurs en méprisant la France et l'on fera ce qu'on voudra des quinze tomes que je laisse. A ceux qui m'engagent à lutter pour l'honneur de mon œuvre et qui me reprocheraient d'avoir succombé, je n'irais même pas répondre ici, mon œuvre est là , bien plus vivante que l'auteur.
Albert Caraco