Dans l'ardent foyer de ta chevelure, je respire l'odeur du tabac mêlée à l'opium et au sucre ; dans la nuit de ta chevelure, je vois resplendir l'infini de l'azur tropical ; sur les rivages duvetés de ta chevelure, je m'enivre des odeurs combinées du goudron, du musc et de l'huile de coco.
Je serai toujours là partout, dans l'ombre. Partout où tu porteras les yeux. Partout où y aura une bagarre pour que les gens puissent avoir à manger, je serai là. Partout où y aura un flic en train de passer un type à tabac, je serai là.
C'en est fait, je n'en puis plus; je me meurs, je suis mort, je suis enterré. N'y-t-il personne qui veuille me ressuciter, en me rendant mon cher argent, ou en m'apprennant qui l'a pris?