Le théâtre est la métaphore de la politique. Côté scène, on joue à être roi, sans jamais oublier d'être soi ; côté salle, on feint de s'oublier sans jamais cesser d'être là...
Deux choses manqueront toujours à l'Opéra [de Paris] : le rythme et l'enthousiasme. Mais c'est aussi de votre faute à vous, Français, qui mettez des boulets aux pieds des artistes avec votre bon goût et votre comme il faut [en français dans le texte].
Par souci de la mode, par désir de faire neuf, par affection de savoir, on renie notre art, notre instinct, notre façon de faire ; c'est absurde et stupide.
Ce ne sont pas là des exigences de compositeur, car je peux mettre en musique une gazette ou une lettre, mais le public, lui, admet tout au théâtre sauf l'ennui.