Les japonais fabriquent des vélos, Manufrance ferme. Les japonais fabriquent des voiture, Renault va fermer. Si un jour, les japonais fabriquent du camembert et du vin rouge, il faudra fermer la France.
Au riche et au pauvre il fait part égale en dispensant la joie du vin, remède à toute peine. (...) Ce que croit et pratique la foule des modestes je l'accepte pour moi.
Le vieil océan est en lui-même indifférent à la pollution ; mais l'histoire ne l'est pas. Elle ne peut être sauvée que par l'abolition du travail-marchandise. Et jamais la conscience historique n'a eu tant besoin de dominer de toute urgence son monde, car l'ennemi qui est à sa porte n'est plus l'illusion, mais sa mort.
Le vieil océan est en lui-même indifférent à la pollution ; mais l'histoire ne l'est pas. Elle ne peut être sauvée que par l'abolition du travail-marchandise. Et jamais la conscience historique n'a eu tant besoin de dominer de toute urgence son monde, car l'ennemi qui est à sa porte n'est plus l'illusion, mais sa mort.
Notre temps aura laissé peu d'écrits qui envisagent aussi franchement les grandes transformations qui l'ont marqué. Qu'auraient donc pu en voir et en dire de vrai ceux qui ont partagé quelque chose de ses illusions et de ses ambitions combinées ?
Partout la spéculation est, pour finir, devenue la part souveraine de toute la propriété. Elle s'autogouverne plus ou moins, selon les prépondérances locales, autour des Bourses, ou des États, ou des Mafias : tous se fédérant dans une sorte de démocratie des élites de la spéculation. Le reste est misère. Partout l'excès du simulacre a explosé comme Tchernobyl, et partout la mort s'est répandue aussi vite et massivement que le désordre. Plus rien ne marche et plus rien n'est cru.