Dans ton alcôve en toiles d'araignée, tu dictes des édits de sel. Tu te sers des clartés, tu manies bien les armes blanches. A l'automne, tu reparais dans les salons.
Octavio Paz
Citations liés
L'automne est une mutation, l'hiver une lutte, le printemps un épanouissement.
L'adieu transfigura tout ; car la petite école perdit son existence le jour même et ses élèves se dispersèrent dans diverses directions. L'automne suivant, ils passèrent dans les écoles publiques, chacun, ou presque, dans une école différente.
Enfermé entre quatre murs ( au nord, le cristal du non-savoir, paysage à inventer ; au sud, la mémoire sillonnée; à l'est, le miroir ; à l'ouest, la pierre et le chant du silence), j'écrivais des messages sans réponse, détruits à peine signés.
Lire mon destin dans les lignes d'une feuille de figuier ! Je te promets des luttes et un grand combat solitaire contre un être sans corps. Je te promets une course de taureaux et une blessure et une ovation. Je te promets le chœur des amis, la chute du tyran et l'écroulement de l'horizon. Je te promets l'exil et le désert, la soif et la foudre qui coupe en deux le rocher: je te promets le jet d'eau.
Je suis fatiguée de ce jeu de patience inachevé. Heureuse la femelle du scorpion que ses petits dévorent. Heureux le serpent qui change de chemise. Heureuse l'eau qui se boit elle-même.
Animation Sur l'étagère entre un musicien Tang et une jarre de Oaxaca, incandescent et vivace avec des yeux de papier d'argent qui pétillent le petit crâne en sucre nous regarde aller et venir.
A cette heure guerrière, à cette heure de sauve-qui-peut, les amants se penchent au balcon du vertige. Ils s'élèvent doucement, épi de bonheur qui se balance sur un champ calciné. Leur amour est un aimant auquel est suspendu le monde. Il règle les marées, il ouvre les écluses de la musique. Au pied de leur chaleur, la réalité brise sa coquille.