Dans le parking, le commissaire s'atrouva à côté d'une Ferrari. A qui appartenait-elle ? Certainement à un crétin, quoique pût être le nom du propriétaire inscrit sur la carte grise. Parce qu'y pouvait y avoir qu'un crétin pour se promener au pays dans une voiture pareille. Et y'avait aussi une deuxième catégorie d'imbéciles, parents très proches des crétins à Ferrari, c'était celle des gens qui, pour aller faire leur marché, se prenaient leur tout-terrain à quatre roues motrices, avec quatorze phares grands et petits, boussole et essuie-glaces spéciaux anti-tempête de sable.
Andrea Camilleri