Je ne crois pas aux valeurs qui régissent l'Art d'aujourd'hui... La loi du nouveau. La loi de la surprise... La surprise est une chose morte. Morte à peine conçue...
Il n'y a de satisfaction que dans l'espoir. Et voilà que ma géniture se destine à une prospérité étale à base de non-ambition et d'émerveillements tous azimuts.
-Tu ne t'intérresses pas à la peinture contemporaine, tu ne t'y es jamais intéressé. Tu n'as aucune connaissance dans ce domaine, donc comment peux-tu affimer que tel objet, obéissant à des lois que tu ignores, est une merde ?
Je suis félicité par les vendeuses pour ma patience, et mon intérêt. En revanche mon opinion n'a d'effet qu'unilatéralement. Marie-Claude n'achètera pas ce que je n'aime pas, mais elle n'achète pas ce que j'aime.
Pourquoi suis-je attachée à ce livre et pas elle ? Parce que moi je connais sa valeur dans le temps. Je connais l'extension du livre. Le livre est passé et avenir. (...) Le livre est déjà cruel, il est déjà perte, déjà il raconte un monde envolé. Chaque jour il me blessera davantage. Chaque jour, il me dira que nous ne sommes plus.
Il n'y a de satisfaction que dans l'espoir. Et voilà que ma géniture se destine à une prospérité étale à base de non-ambition et d'émerveillements tous azimuts.
Alta sourit de joie, de toutes ses dents ou plutôt de toutes ses " non-dents ". Car c'est sur ce sujet que je veux écrire : le sourire fabuleux, bouleversant de l'édentée. (...) Il y a dans ce sourire si éphémère, si court dans le temps, une telle fragilité, une si grande indifférence à la séduction, une telle offrande de soi dans sa misère, dans son inaccomplissement, une telle grâce en somme. Rien ne dit autant le peu, le reste, le fugitif que l'éclat déraisonnable de cette couronne chaotique.
Il n'y a de satisfaction que dans l'espoir. Et voilà que ma géniture se destine à une prospérité étale à base de non-ambition et d'émerveillements tous azimuts.
Alta sourit de joie, de toutes ses dents ou plutôt de toutes ses " non-dents ". Car c'est sur ce sujet que je veux écrire : le sourire fabuleux, bouleversant de l'édentée. (...) Il y a dans ce sourire si éphémère, si court dans le temps, une telle fragilité, une si grande indifférence à la séduction, une telle offrande de soi dans sa misère, dans son inaccomplissement, une telle grâce en somme. Rien ne dit autant le peu, le reste, le fugitif que l'éclat déraisonnable de cette couronne chaotique.
Tu as dit modernissime, comme si moderne était le nec plus ultra du compliment. Comme si parlant d'une chose, on ne pouvait pas dire plus haut, plus définitivement haut que moderne.