... dans nos regards vains Brillent nos plans chétifs que nous croyons divins, Nos vœux, nos passions que notre orgueil encense, Et notre petitesse, ivre de sa puissance; Et, bouffis d'ignorance ou gonflés de venin, Notre prunelle éclate et dit : Je suis ce nain!
Son cerveau était dans un de ces moments violents et pourtant affreusement calme où la rêverie est si profonde qu'elle absorbe la réalité. On ne voit plus les objets qu'on a devant soi et l'on voit comme en dehors de soi les figures qu'on a dans l'esprit.
Tristes créatures sans nom, sans âge et sans sexe (...), et qui, en sortant de l'enfance, n'ont déjà plus rien dans ce monde, ni la liberté, ni la vertu, ni la responsabilité.
Il faut que la queue du diable lui soit soudée, chevillée et vissée à l'échine d'une façon bien triomphante pour qu'elle résiste à l'innombrable multitude de gens qui la tirent perpétuellement.
Cette grande charrette avec son chargement voilé d'une sorte de suaire, cet attelage, ces gendarmes, le bruit de ces chaînes, le silence de ces hommes, l'heure crépusculaire, tout cet ensemble était spectral.
Dans les temps de peu de croyance, où les religions à force de fautes ont fini par ébranler Dieu dans l'âme humaine, le premier devoir du penseur, c'est de faire des actions affirmantes.