La nation est ce qu'il y a de plus précieux, car elle est le fondement de notre identité collective et le berceau de nos valeurs nationales. Elle est à la fois un creuset de culture et d'histoire, et un lien entre les générations passées, présentes et futures.
La lutte contre les inégalités sociales est le grand dessein collectif qu'une nation devrait se donner.
Jacques de Bourbon Busset
Il faut réinventer l'identité française par référence à : une nation non plus gauloise, homogène et passéiste, mais plurielle, métissée et ouverte sur l'avenir; une République plus fraternelle, capable de reconnaître et de valoriser l'unité sociale et la dignité de tous les travaux et métiers propres et sales, manuels et intellectuels, nécessaires, indispensables à l'Être-ensemble de notre société.
L'assemblée a été entraînée à son insu loin de la véritable question. Il n'y a point ici de procès à faire; Louis n'est point un accusé. Vous n'êtes point des juges. Vous êtes, vous ne pouvez être que des hommes d'État et les représentants de la nation. Vous n'avez pas une sentence à rendre pour ou contre un homme mais une mesure de salut public à prendre, un acte de providence nationale à exercer.
Qui sait si l'abus de chocolat n'est pas entré pour quelque chose dans l'avilissement de la nation espagnole qui, au moment de la découverte du chocolat, allait recommencer l'Empire romain?
La nation est un concept complexe et dynamique qui désigne une population d'individus liés par des liens communs de culture, de langue, d'histoire et de patrimoine. Ces liens peuvent également inclure une origine commune, une religion, des valeurs et des croyances. De nombreux écrivains, philosophes et leaders ont exprimé leur vision de la nation et de la signification et des avantages de l'appartenance à une nation.
Avant 1945, dans toutes les nations européennes, on honorait encore les symboles militaire et l'héroïsme du combattant. Même en France, malgré les conséquences multiples de la Révolution, l'officier de réserve bénéficiait d'un statut moral privilégié, au même titre que le propriétaire terrien, alors que cette grâce était refusée aux professions du commerce et de la finance. Faute de recul et de vision historique, on ne mesure pas encore l'ampleur de ce qui a été détruit.
La bourgeoisie au pouvoir entend non seulement se servir des forces de la nation pour étendre son exploitation sur les pays non civilisés, et pour protéger les butins déjà acquis, mais encore pour mettre au pillage les caisses de l'Etats; c'est sous le gouvernement républicain que ce pillage est le plus cyniquement pratiqué.
Tous ces peuples étaient grands, parce qu'ils avaient de grands préjugés. Ils n'en ont plus. Sont-ils encore des nations ? Tout au plus des foules désagrégées.
Ce n'est pas par leur architecture mais plutôt par la puissance de leur pensée abstraite que les nations devraient essayer de se perpétuer dans la mémoire des hommes.
C'est un grand intérêt que la conservation de vos colonies ; mais cet intérêt même est relatif à votre Constitution ; et l'intérêt suprême de la nation et des colonies elles-mêmes est que vous conserviez votre liberté et que vous ne renversiez pas de vos propres mains les bases de cette liberté. Eh ! périssent vos colonies, si vous les conservez à ce prix. Oui, s'il fallait ou perdre vos colonies, ou leur sacrifier votre bonheur, votre gloire, votre liberté, je le répète : périssent vos colonies !
(...) les jeunes Etats africains n'ont pas pu se transformer en nations comme l'avaient pourtant postulé les anciens colonisateurs. (...) Bâtis à l'intérieur de frontières artificielles emprisonnant des peuples différents et sans passé commun, ces Etats ne sont en effet que des coquilles juridiques vides ne coïncidant pas avec les patries charnelles fondatrices des véritables enracinements.
Dans un monde tel que je l'ai vécu, c'est-à-dire celui d'Etats-nations, être cosmopolite, c'est refuser d'être enfermé, c'est vouloir aller au contact de tout ce qui, sur cette petite Terre, apporte quelque chose d'intéressant. C'est être curieux de tout.
Prenez les armes, et montrez votre valeur, soyez prêts au combat ; car il vaut mieux pour nous périr en combattant que d'affronter le spectacle de l'outrage fait à notre nation et à notre autel.
Qu'il [l'enfant] sache, tout d'abord, que Dieu lui a fait la grâce d'avoir cette patrie, qui promulgua, écrivit de son sang, la loi de l'équité divine, de la fraternité, que le dieu des nations a parlé par la France. La patrie d'abord comme dogme et principe. Puis, la patrie comme légende.
Aucune nation ne possède naturellement une base ethnique, mais à mesure que les formations sociales se nationalisent, les populations qu'elles incluent, qu'elles se répartissent ou qu'elles dominent sont "ethnicisées", c'est-à-dire représentées dans le passé ou dans l'avenir comme si elles formaient une communauté naturelle, possédant par elle-même une identité d'origine, de culture, d'intérêts qui transcende les individus et les conditionnements sociaux
Etienne Balibar
Tout patriote sensé est pris de pitié en constatant que les malheureux descendants d'Aristote et de Platon sont dépourvus de toute notion de philosophie. Aimant l'Hellade, je ne me suis pas contenté de pleurer sur l'état de ma Nation, mais j'ai voulu lui porter secours selon mes moyens. Travaillons tous, chacun selon ses forces, et ainsi seulement, aidée de tous les côtés, pourra renaître la nation hellénique.