Les fondateurs de la première littérature chrétienne ont été Tertullien et ce pur berbère Saint-Augustin. Les premières traductions de la Bible en latin ont été faites en Afrique. Les émigrants berbères d'alors qui ont leur quartier à Rome, contribuent à répandre le christianisme.
L'Afrique, un continent qui a un grave problème de non-gouvernance,corruption,indiscipline,impunité,violence. nous sommes face à une catastrophe humaine.
Il n'y a qu'une politique juste et efficace de lutte contre l'immigration, que nous devrions imposer à la communauté internationale et à l'Europe : c'est de garantir aux Africains qu'ils peuvent vivre convenablement en Afrique, de leur travail, comme des hommes debout.
C'est avec les montagnards frustes d'Afrique du Nord, les Berbères, que l'Islam a conquis l'Espagne, puis construit l'Egypte Fatimide.
Fernand Braudel
Droit devant, c'est le sud : l'Afrique. A ma gauche, les Russes ; à ma droite les Amerloques. Les premiers crèvent de faim, les seconds d'envie et les troisièmes d'indigestion.
Le christianisme africain a été l'agent combien fécond, combien efficace, d'un transfert de culture du sud au nord, d'Afrique en Europe. [...] Je crois que vous devriez, vous Maghrébins [...], vous devriez être assez fiers de cela, d'avoir offert à l'Europe ces maîtres qui l'ont formée [...] qu'ils s'appellent Tertullien, Cyprien, Augustin [...]. De l'Andalousie et de la Campanie jusqu'à l'Angleterre, la chrétienté latine tout entière, l'Europe occidentale tout entière a été de la sorte fécondée, éduquée, cultivée par vos ancêtres selon la chair, sinon l'esprit, vos pères, chers amis maghrébins.
Ainsi la constante du fléau de la traite négrière et de l'esclavage arabo-musulman en Afrique - du VIIe au XXe siècle - était due aux traditions de ces peuples, qui ne pouvaient, pour des raisons de débauche et de paresse, se passer des forces et du sang neuf d'hommes serviles.
J'ai dit qu'on reconnut Mahomet pour un grand homme; rien n'est plus impie, dites-vous. Je vous répondrai que ce n'est pas ma faute si ce petit homme a changé la face d'une partie du monde, s'il a gagné des batailles contre des armées dix fois plus nombreuses que les siennes, s'il a fait trembler l'empire romain, s'il a donné les premiers coups à ce colosse que ses successeurs ont écrasé, et s'il a été législateur de l'Asie, de l'Afrique, et d'une partie de l'Europe.
En Afrique, l'autorité ne se partage pas et l'idée de contre-pouvoirs est inconnue. Dans ces condition, les Etats issus de la décolonisation n'ont pas pu inventer un moyen de représentation ou d'association des peuples minoritaires. Ecartés du pouvoir, ces derniers n'ont le choix qu'entre la soumission ou la révolte, notions peu porteuses de potentialités fusionnelles nationales.
Mais bien qu'il n'existe pas de degré dans l'horreur ni de monopole de la cruauté, on peut soutenir sans risque de se tromper que le commerce négrier et les expéditions guerrières provoquées par les Arabo-Musulmans furent, pour l'Afrique noire et tout au long des siècles, bien plus dévastateurs que la traite atlantique.
La vulgate historique officielle prétend que l'Afrique est sous-développée pour trois grandes raisons: - primo, la traite esclavagiste l'a vidée de sa substance, -secundo, l'Europe a bâti sa révolution industrielle sur ses profits, - tertio, la colonisation a ensuite pillé le continent. C'est sur ces trois postulats que repose le paradigme de la culpabilité européenne. Or ils sont faux
En Afrique, le vide n'existait pas. Même les déserts étaient habités.Il y avait toujours quelqu'un, quelque chose de vivant.
Léonora Miano
De cette scène pitoyable, il tira une magistrale leçon : quand il serait roi, il interdirait l'Afrique aux vulgaires, aux incultes, aux mendiants, aux fainéants, aux bagnards et aux escrocs.