Les sots, les ignorants, les gens malhonnêtes, vont prendre dans les livres des idées, de la raison, des sentiments nobles et élevés, comme une femme riche va chez un marchand d'étoffes s'assortir pour son argent.
La conscience de n'être pas assez intelligent. J'éprouve cette conscience sans comprendre comment il se fait que mon esprit puisse se connaître insuffisant. Mais enfin, il se connaît tel. C'est mon chagrin le plus intime, le seul sans rémission.
Le droit de se tromper, d'être stupide ou fou, devrait être sacré. Ce qui manque le plus à notre époque, c'est un Voltaire fulminant contre toutes les espèces de censures et de persécutions idéologiques.