Ce fut alors qu'une ...

Ce fut alors qu'une mélancolie d'un instant me serra le cœur : je songeais que les mots d'achèvement, de perfection, contiennent en eux le mot de la fin : peut-être n'avais-je fait qu'offrir une proie de plus au Temps dévorateur.
 Marguerite Yourcenar

Citations liés

La mélancolie se lève chaque matin une minute avant moi. Elle est comme quelqu'un qui me fait de l'ombre, debout entre le jour et moi. Je dois pour m'éveiller la repousser sans ménagement.
J'aime la mélancolie de ce passant. Il n'a plus aucune de ces prétentions du paraître qui nous amenuisent tant dans la vraie vie, nous contraignent à cacher nos blessures, nos tristesses.
 Philippe Delerm
Je remplace la mélancolie par le courage, le doute par la certitude, le désespoir par l'espoir, la méchanceté par le bien, les plaintes par le devoir, le scepticisme par la foi, les sophismes par la froideur du calme et l'orgueil par la modestie.
 Comte de Lautréamont
Si tu t'appelles mélancolie Si l'amour n'est plus qu'une habitude Ne me raconte pas ta vie Je la connais, ta solitude Si tu t'appelles mélancolie On est fait pour l'oublier ensemble Les chiens perdus, les incompris On les connaît, on leur ressemble
 Joe Dassin

Citations du même auteur

L'amitié est avant tout certitude, c'est ce qui la distingue de l'amour. Elle est aussi respect et acceptation totale d'un autre être.
 Marguerite Yourcenar
La tendresse humaine a besoin de solitude autour d'elle, et d'un minimum de calme dans l'insécurité.
 Marguerite Yourcenar
César avait raison de préférer la première place dans un village à la seconde à Rome. Non par ambition, ou par vaine gloire, mais parce que l'homme placé en second n'a le choix qu'entre les dangers de l'obéissance, ceux de la révolte, et ceux, plus graves, du compromis.
 Marguerite Yourcenar
Il ne faut pas pleurer pour ce qui n'est plus mais être heureux pour ce qui a été.
 Marguerite Yourcenar
La lettre écrite m'a enseigné à écouter la voix humaine, tout comme les grandes attitudes immobiles des statues m'ont appris à apprécier les gestes.
 Marguerite Yourcenar