Avoir trop de passé fait ...

Avoir trop de passé fait rêver à ne plus en avoir du tout. Mais quand on écrit et qu'on de la mémoire, la magie du roman consiste justement à vaincre cette difficulté : faire partager aux autres un souvenir somme toute très limité.
 J. M. G. Le Clézio

Citations liés

La magie n' opère que si l' on veut bien consentir à se laisser emporter par Elle.
 J. R. R. Tolkien
— Taisez-vous ! Et écoutez ce que je vous dis : ils m'ont chassé, avec leurs livres, leurs rituels et leurs Traditions ! Ils se prétendaient mages et avaient moins de magie dans tout leur corps plein de graisse que moi dans mon petit doigt ! Banni ! Moi ! Pour avoir montré que j'étais humain ! Qu'est-ce qu'ils seraient, les humains, sans amour ? — Une espèce rare.
 Terry Pratchett
Les mots sont à mon avis notre plus inépuisable source de magie. Ils peuvent à la fois nous infliger des blessures et nous porter remède.
 J. K. Rowling
Oui. Les mots sont de vrais magiciens. Ils ont le pouvoir de faire surgir à nos yeux des choses que nous ne voyons pas. Nous sommes en classe, et par cette magie merveilleuse, nous nous retrouvons à la campagne, contemplant un petit agneau blanc qui..
 Ã‰rik Orsenna
Au commencement des temps, les mots et la magie étaient une seule et même chose.
 Sigmund Freud

Citations du même auteur

Je me souviens du regard de l'enfant qui était avec nous. Il me brûlait d'une question sans réponse. Je sais maintenant ce qu'était cette question. Il me demandait, comment peut-on tuer ce qu'on aime ?
 J. M. G. Le Clézio
Il y a un indicible bonheur à savoir tout ce qui en l'homme est exact. Cette vérité qui n'aboutit pas, car elle ne peut que rester relative, est sans doute le plus exigeant, le plus harassant des bonheurs.
 J. M. G. Le Clézio
Maintenant je le sais bien. On ne partage pas les rêves.
 J. M. G. Le Clézio
Avoir trop de passé fait rêver à ne plus en avoir du tout. Mais quand on écrit et qu'on de la mémoire, la magie du roman consiste justement à vaincre cette difficulté : faire partager aux autres un souvenir somme toute très limité.
 J. M. G. Le Clézio
L'Afrique, c'était le corps plutôt que le visage. C'était la violence des sensations, la violence des appétits, la violence des saisons.
 J. M. G. Le Clézio