(...) ou bien se débarrasser du passé comme d'un fardeau encombrant et déplaisant qui ne fait qu'entraver notre évolution, ou bien l'assumer virilement, en faire un point d'appui pour continuer notre marche en avant.
Aimé Césaire
Citations liés
Dieu n'est pas en arrière de nous. Il est à venir. C'est non pas au début, c'est à la fin de l'évolution des êtres qu'il le faut chercher.
En fin de compte, c'est par le degré d'authenticité de notre sourire que nous signifions au monde - à commencer par nos enfants - notre degré d'évolution.
Il m'a raconté une fois toute une histoire : que si l'on analyse la nature d'un millier d'individus, on les trouve composés de quelque deux douzaines de qualités, sensations, structures, types d'évolution, et ainsi de suite. Et que si l'on analyse notre corps, on ne trouve que de l'eau et quelques douzaines de petits amas de matière qui flottent dessus. L'eau monte en nous exactement comme dans les arbres ; les créatures animales, comme les nuages, sont formées d'eau. Je trouve cela charmant. Dès lors on ne sait plus très bien ce que l'on doit penser de soi. Ni ce que l'on doit faire.
La détection d'une masse cancéreuse est possible lorsqu'elle atteint un milliard de cellules, ce qui représente un gramme ou un centimètre de diamètre. Le cancer moyen, tel que le cancer du sein, est décelable au bout de la huitième année de son évolution ; onze ans sont nécessaires pour le cancer du poumon, quinze ans pour les sarcomes, vingt-cinq ans pour l'athéromatose (maladies cardio-vasculaires).
Fichez-moi donc la paix, avec votre évolution ! Allumez le feu aux quatre coins des villes, fauchez les peuples, rasez tout, et quand il ne restera plus rien de ce monde pourri, peut-être en repoussera-t-il un meilleur.
Partir. Mon cœur bruissait de générosités emphatiques. Partir... j'arriverais lisse et jeune dans ce pays mien et je dirais à ce pays dont le limon entre dans la composition de ma chair : " J'ai longtemps erré et je reviens vers la hideur désertée de vos plaies. "
Et surtout mon corps aussi bien que mon âme, gardez-vous de vous croiser les bras en l'attitude stérile du spectateur, car la vie n'est pas un spectacle, car une mer de douleurs n'est pas un proscenium, car un homme qui crie n'est pas un ours qui danse...