(...) les compagnons d'une ...

(...) les compagnons d'une route ne se limitent pas à ses contemporains bien vivants. Le peuple des ombres adorées prend une part grandissante le temps passant : le mien demeure restreint, la vie m'ayant encore préservé des pertes traumatisantes par leur insulte à l'ordre naturel.
 Loïc Decrauze

Citations liés

— Oui, je l'ai insulté ; mais je voulais me battre avec lui, et quand on veut se battre avec les gens il faut bien les insulter.
 Alexandre Dumas
— Il faut, répondait-il aux insultes, laisser les autres avoir raison, puisque cela les console de n'avoir pas autre chose.
Les compliments, c'est bien beau, c'est bien agréable, mais on ne sait jamais si c'est sincère, tandis que les insultes, ça vient du cœur.
 Marc-André Poissant
— Vous êtes sûre d'aller bien ? Vous ne m'avez pas encore insulté, alors que nous discutons depuis - il consulta sa montre - trente secondes déjà.
 Linda Howard
En fait d'insultes, ne dédaignez pas tout. Il faut toute la grandeur de l'esprit pour discerner sainement les cas de dédain. Un homme de cœur doit savoir être offensé.

Citations du même auteur

L'essoufflement des vandales de cités ne doit pas nous endormir. A croiser ces bandes de branleurs primaires, on ne peut qu'exacerber son exécration pour ces humains de façade. Ces ineptes ont toujours tout à reprocher au système et rien à remettre en cause chez eux. Parodie d'existence qui sert les potentats de l'économie illicite. Et la collectivité paiera encore, quelques ajouts aux fonds perdus pour éviter une politique expéditive qui ne s'encombrerait pas de ces mollesses démocratiques.
 Loïc Decrauze
Ce jour, j'ai vu la Justice dans sa crasse magistrale. (...) Il n'aurait pas fallu me glisser une lame dans la poigne, car de la viscère de juge prud'homal aurait fréquenté le parterre.
 Loïc Decrauze
Je ne me sens pas vraiment désespéré. Mon état est ambigu, entre l'indifférence responsabilisée, le dégoût d'un amorphe et l'abattement d'un condamné à mort.
 Loïc Decrauze
Voilà bien les cul-entre-deux de plus en plus de Français : se goberger d'une prétendue virginité internationale, la bave perfide contre les Américains qui focaliseraient le pire. Ne leur a-t-on pas appris l'extrême salauderie des autres nations retenues par leur seul manque de moyens. Les a-t-on fait renifler les atrocités des Hussein, Laden et autres intégristes du dernier soir, conversions opportunistes avec dans leur traîne sanglante ces milliers de nervis ennemis déclarés de notre civilisation.
 Loïc Decrauze
(...) une déconnexion totale de l'actualité mâchée par Big Media, plus rien du tintouin régurgité. Le silence du monde lointain, hors de portée, fantasmagorique, recentre sur l'essentiel local qui nous accroche sans intermédiaire. Se forger son événementiel, tout dérisoire soit-il, libère l'esprit du nivellement collectif.
 Loïc Decrauze