Un jour, deux chauves dans un ...

Un jour, deux chauves dans un coin Virent briller certain morceau d'ivoire. Chacun d'eux veut l'avoir ; dispute et coups de poing. Le vainqueur y perdit, comme vous pouvez le croire, Le peu de cheveux gris qui lui restaient encor. Un peigne était le beau trésor Qu'il eut pour prix de sa victoire.
 Jean-Pierre Claris de Florian

Citations liés

La victoire est à ceux qui ne baissent jamais les bras et qui restent fidèles à leurs convictions.
Faire le mal est un plaisir, non une joie. La joie, seule vraie victoire sur le monde, est pure dans son essence, elle est donc irréductible au plaisir, toujours suspect et en lui-même et dans ses manifestations.
Georges songeait: "Je serais bien bête de me faire de la bile. Chacun pour soi. La victoire est aux audacieux. Tout n'est que de l'égoïsme. L'égoïsme pour l'ambition et la fortune vaut mieux que l'égoïsme pour la femme et pour l'amour. "
 Guy de Maupassant
C'est parfois de la défaite que naît la victoire.
 David Gemmell

Citations du même auteur

Plaisir d'amour ne dure qu'un moment, chagrin d'amour dure toute la vie. Les vaches seront bien gardées.
 Jean-Pierre Claris de Florian
Un jour, deux chauves dans un coin Virent briller certain morceau d'ivoire. Chacun d'eux veut l'avoir ; dispute et coups de poing. Le vainqueur y perdit, comme vous pouvez le croire, Le peu de cheveux gris qui lui restaient encor. Un peigne était le beau trésor Qu'il eut pour prix de sa victoire.
 Jean-Pierre Claris de Florian
Pourquoi donc, dit alors don altesse en colère, Le plus aimable des oiseaux Se tint-il dans les bois, farouche et solitaire, Tandis que mon palais est rempli de moineaux ? C'est, lui dit le Mentor, afin de vous instruire De ce qu'un jour vous devez éprouver : Les sots savent tous se produire ; Le mérite se cache, il faut l'aller trouver
 Jean-Pierre Claris de Florian
Les noix ont fort bon goût, mais il faut les ouvrir. Souvenez-vous que, dans la vie, Sans un peu de travail on n'a point de plaisir.
 Jean-Pierre Claris de Florian
Partir avant le jour, à tâtons, sans voir goutte, Sans songer seulement à demander sa route, Aller de chute en chute, et, se traînant ainsi, Faire un tiers du chemin jusqu'à près de midi ; Voir sur sa tête alors amasser les nuages, Dans un sable mouvant précipiter ses pas, Courir, en essuyant orages sur orages, Vers un but incertain où l'on n'arrive pas ; Détrompé vers le soir, chercher une retraite; Arriver haletant, se coucher, s'endormir ; On appelle cela naître, vivre et mourir. La volonté de Dieu soit Faite !
 Jean-Pierre Claris de Florian