Un flamboyant été de roses ...

Un flamboyant été de roses se consumait en parfums. L'immense baie des fenêtres découvrait la mer qui miroitait toute sous nos yeux éblouis, ruissellement d'argent fondu et parsemé de cristal.
 Renée Vivien

Citations liés

Le corps d'une femme est comme une fleur et la lingerie est son parfum.
 Anonyme
Sans doute le bruit courait-il que je l'avais ensorcelée ou que j'étais un baiseur de première. Au point que je me demandais parfois s'il n'y avait pas comme un parfum de vérité là-dessous.
 Philippe Djian
La solitude est une sorte de tare : elle a un subtil parfum de tristesse, quelque chose qui n'attire, ni n'intéresse personne, et on en a un peu honte.
 Charlie Chaplin
Le venin et le parfum sont toujours dans de petits flacons.
 Luis Sepulveda
Le pardon est le parfum que la violette répand sur le talon qui l'a écrasée
 Alyson Noel

Citations du même auteur

À ce moment, les portes s'ouvrirent toutes grandes, et un chœur de jeunes femmes, roses à l'égal des Grâces, entra en un bourdonnement d'essaim. L'atmosphère était saturée d'odeurs. Mais je ne vis que Myriam, soleil noir parmi les étoiles. Jamais je n'avais compris, senti, aimé, avec cette profondeur et cette intensité le prestige orgueilleux des brunes.
 Renée Vivien
Les branches des arbres semblaient des pythons immobiles. Les lianes s'enroulaient comme des serpents verts. Un souffle de péril et de trahison montait de la terre et tombait des feuillages. Les étoiles étaient grandes ouvertes, ainsi que des fleurs de flamme.
 Renée Vivien
Je l'aurais volontiers fait taire d'un coup de pied ou de poing, mais des expériences réitérées et douloureuses m'avaient persuadé que la vigueur physique de Polly surpassait de beaucoup la mienne. Je n'avais sur elle qu'une vague supériorité mentale. Et encore! Le bon sens de ma compagne m'a souvent tiré d'un mauvais pas, ce que n'auraient pu faire mes divagations de songe-creux.
 Renée Vivien
La Dame à la Louve, très calme, regardait les flots blancs... Oh ! plus blancs que la neige au crépuscule ! Et, assise sur son derrière, Helga hurlait comme une chienne. Elle hurlait lamentablement, comme une chienne à la lune... Elle comprenait... Je ne sais pourquoi ces hurlements me glacèrent plus encore que le bruit du vent et des flots... Elle hurlait à la mort, cette sacrée louve du diable ! Je voulus l'assommer pour la faire taire, et je cherchai une planche, un espar, une barre de fer, quelque chose enfin pour l'abattre sur le pont... Je ne trouvai rien...
 Renée Vivien
La plus jeune Sœur vint à moi comme l'incarnation de ma pensée la plus belle. Sa robe était du même violet que le soir. Cette femme m'évoquait la fragilité de la nacre et la tristesse altière des cygnes noirs au sillage obscur. Répondant à mon silence, elle murmure: " J'ai cherché dans cette ombre non point la paix, comme l'Exilé frappant aux portes du monastère, mais l'Infini. " Et je vis que son visage ressemblait au divin visage de la Solitude.
 Renée Vivien