Se lever de son lit demande ...

Se lever de son lit demande une énergie formidable. Surtout pour changer de vie. Cette envie de faire demi-tour lorsqu'on est au bord de saisir ce que l'on désire. Certains hommes font volte-face au moment crucial. J'ai peur d'appartenir à cette espèce.
 Sylvain Tesson

Citations liés

L'homme n'a pouvoir sur rien tant qu'il a peur de la mort. Et celui qui n'a pas peur de la mort possède tout. Si la souffrance n'existait pas, l'homme ne se connaîtrait pas de limites, il ne se connaîtrait pas lui-même.
 Léon Tolstoï
Tu vois, c'est marrant, on se donne toutes les bonnes raisons de s'interdire d'aimer, par peur de souffrir, d'être abandonné un jour. Et pourtant, qu'est ce qu'on aime la vie alors qu'on sait qu'elle vous quittera un jour.
Un dicton vietnamien dit: «Seuls ceux qui ont les cheveux long ont peur, car personne ne peut tirer les cheveux de celui qui en a pas.» Alors, j'essaie le plus possible de n'acquérir que des choses qui ne dépassent pas les limites de mon corps.
 Kim Thúy
La vérité c'est que tu as peur de vivre et c'est pour surmonter cette peur que tu es partie assister les autres. [...] Quel étrange destin que d'ignorer ceux qui t'aiment pour aller donner de l'amour à ceux que tu ne connaîtras pas !

Citations du même auteur

Je vis ici au royaume de la prévisibilité. Chaque jour s'écoule, miroir de la veille, esquisse du lendemain. Les variations des heures jouent sur la coloration du ciel, les allées et venues des oiseaux et mille nuances à peine perceptibles.
 Sylvain Tesson
Dans une vie, le feu roulant de la nouveauté brise les chaînes de la monotonie et donne aux jours leur puissance. L'énergie de l'existence se trouve contenue dans la propre incertitude de son déroulement.
 Sylvain Tesson
Lire nous confirme que la solitude est un trésor.
 Sylvain Tesson
Je pousse la porte de la cabane. En Russie, le formica triomphe. 70 ans de matérialisme historique ont anéanti tout sens esthétique chez le russe. D'où vient le mauvais goût ? Pourquoi y a-t-il du lino plutôt que rien ?
 Sylvain Tesson
Les silhouettes sombres de petits personnages accompagnés de chiens avancent sur la grève pour nous accueillir. Bruegel peignait ainsi les campagnards. L'hiver transforme toute chose en tableau hollandais : précis et vernissé.
 Sylvain Tesson