S'il y a une morale, ici, ce ...

S'il y a une morale, ici, ce n'est pas celle de la pitié, de la compassion, moins que jamais une morale individuelle. C'est celle de la solidarité. Une solidarité de la résistance, bien sûr : une morale de résistance collective.
 Jorge Semprun

Citations liés

Prendre soin des autres, partager leurs problèmes, faire preuve de compassion, tel est le fondement d'une vie heureuse pour soi-même, pour sa famille et pour l'humanité toute entière.
Il faudrait écrire sans jamais penser qu'on sera lue ou alors par des êtres dotés d'une immense compassion et qui vous pardonneront d'user votre vie à restituer l'impalpable traversée des heures, des minutes, des secondes. Autant dire rien.
 Françoise Lefèvre
Celui qui, par quelque alchimie sait extraire de son cœur, pour les refondre ensemble, compassion, respect, besoin, patience, regret, surprise et pardon crée cet atome qu'on appelle l'amour.
Que la pitié et la terreur soient titillées en modération, passe encore. Mais la sensation de vouloir vomir de compassion et d'anxiété lui semblait contraire à la véritable catharsis, d'autant plus qu'il n'arrivait jamais à sortir que du vent.
 Samuel Beckett
Parce que dans le mot "humain" il y a le pire, c'est sûr, mais il y a aussi la tendresse, la compassion, le don, la générosité, le...
 Katherine Pancol

Citations du même auteur

Je dis ce nom d'arbre comme on savoure un fruit, se souvient d'un nuage, d'une eau de source, ou contemple un coucher de soleil sur l'océan. Magnolia : cherchez la trace de cette blancheur effervescente dans les cendres de ma mémoire.
 Jorge Semprun
J'allonge son cadavre sur le plancher du wagon, et c'est comme si je déposai ma propre vie passée, tous les souvenirs qui me relient encore au monde d'autrefois.
 Jorge Semprun
La vie était encore vivable. Il suffisait d'oublier, de le décider avec détermination, brutalement.
 Jorge Semprun
Je n'avais pas vraiment survécu. Je n'étais pas sûr d'être un vrai survivant. J'avais traversé la mort, elle avait été une expérience de ma vie.
 Jorge Semprun
Et sans doute l'être du résistant torturé devient-il un être-pour-la-mort; mais c'est aussi un être ouvert au monde, projeté vers les autres : un être-avec, dont la mort individuelle, éventuelle, probable, nourrit la vie.
 Jorge Semprun