Quand une civilisation atteint son point de perfection, elle devient une gigantesque machine, incapable de progrès, et dont tous les membres ne sont plus que des rouages sans pensée.
Stefan Wul
Citations liés
L'humanité s'installe dans la mono-culture ; elle s'apprête à produire la civilisation en masse, comme la betterave. Son ordinaire ne comportera plus que ce plat.
L'homme n'est vraiment libre que dans l'amour tel que la civilisation européenne l'a créé : c'est l'état qui rend le plus profondément insupportable tout ce qui est faux.
On ne comprend absolument rien à la civilisation moderne si l'on n'admet pas tout d'abord qu'elle est une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure.
Il regrettait ses jambes de robot, mesurait mieux la faiblesse des hommes de chair, quand il devait s'arrêter, masser les muscles, vérifier leur degré de fatigue en consultant sous un volet de son torse les cadrans indiquant le taux d'urée et d'acide lactique charriés par le sang artificiel.
Il existe, Édile Suprême, un grand danger pour une race évoluée : la sclérose. [...] Quand une civilisation atteint son point de perfection, elle devient une gigantesque machine, incapable de progrès, et dont tous les membres ne font plus que des rouages sans pensée.
Il regretta la bête énorme qui avait été si longtemps leur prison, leur compagne de misère et leur sauvegarde. Sans elle, ils seraient irrémédiablement restés au fond d'une mer de chlore.
Race pétrie de divers sangs eurafricains, ils étaient le socle de la nation, le contrepoids raisonnable de défauts sympathiques : légèreté française, passion arabe, indolence noire.