Sidération. Etat de sidération. Quand la douleur est telle que le cerveau renonce, pour un temps, à faire son boulot de transmetteur. Cette hébétude entre le drame et les hurlements.
Il semble qu'il existe dans le cerveau une zone tout à fait spécifique qu'on pourrait appeler la mémoire poétique et qui enregistre ce qui nous a charmés, ce qui nous a émus, ce qui donne à notre vie sa beauté.
Chaque souvenir, aussi lointain soit-il, a lieu "maintenant", au moment où il apparaît dans l'esprit. Plus on se souvient d'une chose, plus le cerveau a la possibilité d'affiner l'expérience originale, car un souvenir ne se visionne pas, il se recrée.
IL n'y a rien de pire que le silence..On imagine tout et tout devient menaçant. On n'a pas de prise,même un petit bout de réalité pour se mettre en colère. Je déteste le silence;
Il coule dans le sang de mes veines, la violence de mon père, sa rudesse, sa volonté féroce, une certaine cruauté même dont je ne suis pas si fière... Mais je saurais m'en servir si vous me menacez.