La mort n'atteint pas seulement celui qui doit fermer les yeux à jamais mais aussi les autres, tous les autres qui recevront l'horreur et l'absence en partage.
L'esprit humain souffre d'une carence intellectuelle fondamentale : pour qu'il comprenne la valeur d'une chose, il faut le priver de cette chose. L'absence lui parle sa langue maternelle ; la présence, c'est de l'hébreu pour lui.
Tristesse, j'ai bâti ta maison, et les arbres Mélangent leur jaspure aux taches de tes marbres, Tristesse, j'ai bâti ton palais vert et noir Où l'if du deuil s'allie aux myrtes de l'espoir ;