Pour comprendre Aurore Dudevant en 1830, et son besoin d'aventures sentimentales et spirituelles, il faut se représenter ce qu'étais alors, en France, l'effervescence intellectuelle. La Passion régnait. Comme autrefois la Raison, la Folie était déifiée. Les nouveaux poètes, les nouvelles doctrines philosophiques et sociales enivraient les jeunes. On se disait hugolâtre, saint-simonien, fouriériste avec délire.
André Maurois