Peut-être que murir, justement, c'est accepter de vivre dans l'étau de nos contradictions. Et de trahir jusqu'à ses plus proches pour ne pas se trahir à son tour.
Il a espéré et il a prié qu'il n'y avait pas une vie après la mort. Alors, il a réalisé qu'il y avait une contradiction d'impliquée ici et a simplement espéré qu'il n'y avait pas une vie après la mort.
Déjà pour une langue formelle aussi retreinte qu'est l'arithmétique, sa non-contradiction ne pourra être démontrée que par un appel à des moyens qui lui soient étrangers.
On n'en finirait pas de dresser la liste des illusions et des absurdités qui sont tenues pour vraies par les hommes les plus sensés, chaque fois que l'esprit ne peut venir à bout d'une contradiction qui le tourmente.
Évite les déceptions par la prévoyance ; sache sourire et ne permets pas aux choses d'entamer ta paix intérieure. Appuie-toi sur toi-même seulement, et tends la main aux autres.
Personne sur le plateau de télévision n'eut la grossièreté de lui demander "mais au fait, un directeur de cabinet de Pierre Laval, ça faisait quoi exactement de ses journées en 1942 ? Notamment les 16 et 17 juillet ?"