Je compare la vie d'un homme à la terrifiante beauté d'un bonzaï ou d'un vieux pin sur les récifs en bord de mer qui a pris les plis du vent avec le temps. On le juge beau à l'automne de sa vie, mais quel sacrifice a-t-il dû accepter pour pousser ainsi?
Mais nous, les Bêtes ou les autres, ne sommes-nous jamais que la décision des dieux sans visages qui sont maîtres et président aux destins, qui décident, et que les hommes nous lèguent chaque jour après jour ? - Les Noces de la Bête
Quand l'amour a su dire enfin son propre nom, les lèvres n'ont plus qu'à sourire et se taire, et couvrir de baisers. - Chants et silences des trois créatures