Les tyrans renversés ...

Les tyrans renversés ressemblent souvent aux ombres affranchies qui n'en finissent plus de briser les miroirs de leur propre vie pour perdre la mémoire du passé. Mais le poète est toujours là pour rappeler leur barbarie dans la transhumance des mots de la langue.
 Kama Sywor Kamanda

Citations liés

La vie est un miroir dans lequel l'homme n'est jamais que le reflet de lui-même.
 Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort
La jeunesse n'ose pas se regarder au miroir de la conscience quand elle verse du côté de l'injustice, tandis que l'âge mûr s'y est vu : là gît toute la différence entre ces deux phases de la vie.
Enfermé entre quatre murs ( au nord, le cristal du non-savoir, paysage à inventer ; au sud, la mémoire sillonnée; à l'est, le miroir ; à l'ouest, la pierre et le chant du silence), j'écrivais des messages sans réponse, détruits à peine signés.
 Octavio Paz
L'ailleurs est un miroir en négatif. Le voyageur y reconnaît le peu qui lui appartient, et découvre tant ce qu'il n'a pas eu, et n'aura pas.
 Italo Calvino

Citations du même auteur

Les idées se remettent en mouvement quand l'ordre établi frémit sous la menace d'un déséquilibre permanent. L'absence de légitimité dans la vie politique, économique, sociale ou religieuse conduit essentiellement à la violence.
 Kama Sywor Kamanda
Mais il nous reste encore l'espoir. La difficulté d'accéder au bonheur n'en exclut pas la quête.
 Kama Sywor Kamanda
Souvent, le racisme sert de manteau à l'ignorance, à la petitesse, aux frustrations et aux aigreurs des personnes complexées et faibles d'esprit.
 Kama Sywor Kamanda
Le pouvoir donne à celui qui le détient l'impression qu'il est le maître des destinées, car il peut impunément marcher sur les pieds des autres. Pourtant, le savoir, lui, accorde à celui qui le possède la puissance inévitable de danser sur la tête des mortels comme des immortels.
 Kama Sywor Kamanda
Les tyrans renversés ressemblent souvent aux ombres affranchies qui n'en finissent plus de briser les miroirs de leur propre vie pour perdre la mémoire du passé. Mais le poète est toujours là pour rappeler leur barbarie dans la transhumance des mots de la langue.
 Kama Sywor Kamanda