Les enfants et même les ...

Les enfants et même les jeunes gens sont en général disposés tout d'abord à s'adapter respectueusement aux lois de leur milieu. Mais ils ne se soumettent aux conventions qu'on leur impose que tant qu'ils voient que les autres s'y conforment loyalement. Une seule fausseté chez ses maîtres ou chez ses parents incite inévitablement le jeune homme à observer son entourage d'un regard soupçonneux et par là même aigu.
 Stefan Zweig

Citations liés

Le regard est le reflet de l'âme.
 Thomas Carlyle
Chaque regard que nous portons sur le monde nous permet de voir les choses d'une manière différente.
Le regard est ce qui donne à la beauté sa plus grande force.
 Ralph Waldo Emerson

Citations du même auteur

Les arguments auxquels on recourt dans la chaleur d'une discussion que le hasard soulève entre convives sont le plus souvent sans originalité, parce que, pour ainsi dire, ramassés hâtivement avec la main gauche.
 Stefan Zweig
C'est une morte qui te raconte sa vie, sa vie qui a été à toi, de sa première à sa dernière heure de conscience. N'aie pas peur de mes paroles : une morte ne réclame plus rien ; elle ne réclame ni amour, ni compassion, ni consolation.
 Stefan Zweig
Quand j'ouvrais les yeux dans l'obscurité et que je te sentais à mon côté, je m'étonnais que les étoiles ne fussent pas au-dessus de ma tête, tellement le ciel me semblait proche [...] dans l'ombre, j'ai pleuré de bonheur.
 Stefan Zweig
Je passais devant toi en courant, tête baissée, comme quelqu'un qui va se jeter à l'eau, pour éviter le feu de ton regard.
 Stefan Zweig
Cet espoir de concorde finale, européenne, spirituelle, représente vraiment le seul élément de croyance religieuse de l'humanisme, habituellement sec et rationnel : les humanistes répandent le message de leur foi en l'humanité avec la même ferveur que d'autres, en ces temps si sombres, proclament leur foi en Dieu; ils ont la conviction que l'esprit du monde, son but, son avenir résident dans la solidarité et non dans l'individualisme, ce qui permettra à ce monde de devenir de plus en plus humain.
 Stefan Zweig