La mort n'atteint pas seulement celui qui doit fermer les yeux à jamais mais aussi les autres, tous les autres qui recevront l'horreur et l'absence en partage.
L'esprit humain souffre d'une carence intellectuelle fondamentale : pour qu'il comprenne la valeur d'une chose, il faut le priver de cette chose. L'absence lui parle sa langue maternelle ; la présence, c'est de l'hébreu pour lui.
L'égoïsme à l'état sauvage fait de l'homme une brute sans pitié, mais dompté par l'amour, il est source de beauté et de grandeur d'âme. L'amour de soi ne peut s'épanouir que s'il sait s'agrandir suffisamment pour englober les autres.