Le théâtre est la métaphore de la politique. Côté scène, on joue à être roi, sans jamais oublier d'être soi ; côté salle, on feint de s'oublier sans jamais cesser d'être là...
Les sots, les ignorants, les gens malhonnêtes, vont prendre dans les livres des idées, de la raison, des sentiments nobles et élevés, comme une femme riche va chez un marchand d'étoffes s'assortir pour son argent.
Le monde physique paraît l'ouvrage d'un être puissant et bon, qui a été obligé d'abandonner à un être malfaisant l'exécution d'une partie de son plan. Mais le monde moral paraît être le produit des caprices d'un diable devenu fou.
L'amour de la gloire, une vertu ! Étrange vertu, que celle qui se fait aider par l'action de tous les vices qui reçoit pour stimulants l'orgueil, l'ambition, l'envie, la vanité, quelquefois l'avarice même !