Le temps des moissons de la ...

Le temps des moissons de la Camarde dans nos contrées affectives ou amicales doit être particulièrement douloureux et angoissant lorsqu'on sait que notre moment d'être cueilli est naturellement (et si vite !) arrivé. Je pressens ce que seront ces décennies canoniques, si j'y parviens. Les remontées nostalgiques, les regrets de l'irréalisé, le sentiment de ne pas avoir embrassé à plein chaque seconde et, peut-être, la sérénité de celui qui s'inscrit dans une histoire collective, au-delà de soi.
 Loïc Decrauze

Citations liés

Le regret n'est pas si évidemment nuisible qu'on est tenté de le penser. Il essaie de sauver le passé, il est l'unique recours que nous ayons contre les manoeuvres de l'oubli, le regret est la mémoire qui passe à l'attaque.
Le regret est la plus grande tragédie de la vie. Tu peux toujours apprendre de tes erreurs et faire mieux.
 Henry Ford
Le seul vrai regret, c'est de ne pas s'être assez donné de chances.
 A.R. Bernard
Le regret n'est pas un état d'esprit qui t'aide à avancer, mais un état d'esprit qui t'empêche de vivre.
 Marc Levin
Il n'est pas trop tard pour commencer à faire ce que vous voulez. Ne laissez pas le regret vous en empêcher.
 Mark Twain

Citations du même auteur

L'essoufflement des vandales de cités ne doit pas nous endormir. A croiser ces bandes de branleurs primaires, on ne peut qu'exacerber son exécration pour ces humains de façade. Ces ineptes ont toujours tout à reprocher au système et rien à remettre en cause chez eux. Parodie d'existence qui sert les potentats de l'économie illicite. Et la collectivité paiera encore, quelques ajouts aux fonds perdus pour éviter une politique expéditive qui ne s'encombrerait pas de ces mollesses démocratiques.
 Loïc Decrauze
Ce jour, j'ai vu la Justice dans sa crasse magistrale. (...) Il n'aurait pas fallu me glisser une lame dans la poigne, car de la viscère de juge prud'homal aurait fréquenté le parterre.
 Loïc Decrauze
Je ne me sens pas vraiment désespéré. Mon état est ambigu, entre l'indifférence responsabilisée, le dégoût d'un amorphe et l'abattement d'un condamné à mort.
 Loïc Decrauze
Voilà bien les cul-entre-deux de plus en plus de Français : se goberger d'une prétendue virginité internationale, la bave perfide contre les Américains qui focaliseraient le pire. Ne leur a-t-on pas appris l'extrême salauderie des autres nations retenues par leur seul manque de moyens. Les a-t-on fait renifler les atrocités des Hussein, Laden et autres intégristes du dernier soir, conversions opportunistes avec dans leur traîne sanglante ces milliers de nervis ennemis déclarés de notre civilisation.
 Loïc Decrauze
(...) une déconnexion totale de l'actualité mâchée par Big Media, plus rien du tintouin régurgité. Le silence du monde lointain, hors de portée, fantasmagorique, recentre sur l'essentiel local qui nous accroche sans intermédiaire. Se forger son événementiel, tout dérisoire soit-il, libère l'esprit du nivellement collectif.
 Loïc Decrauze