Le soleil change souvent ...

Le soleil change souvent d'horizon et de théâtre, afin que la privation le fasse désirer quand il se couche, et que la nouveauté le fasse admirer quand il se lève.
 Baltasar Gracián

Citations liés

Et il n'est rien de plus beau que l'instant qui précède le voyage, l'instant où l'horizon de demain vient nous rendre visite et nous dire ses promesses.
Lire mon destin dans les lignes d'une feuille de figuier ! Je te promets des luttes et un grand combat solitaire contre un être sans corps. Je te promets une course de taureaux et une blessure et une ovation. Je te promets le chœur des amis, la chute du tyran et l'écroulement de l'horizon. Je te promets l'exil et le désert, la soif et la foudre qui coupe en deux le rocher: je te promets le jet d'eau.
 Octavio Paz
La chute des grands hommes rend les médiocres et les petits importants. Quand le soleil décline à l'horizon, le moindre caillou fait une grande ombre et se croit quelque chose.
La justice n'est pas une vertu comme une autre. Elle est l'horizon de toutes et la loi de leur coexistence. Toute vertu la suppose ; toute humanité la requiert.
 André Comte-Sponville
C'est ce qu'il y a de si tragique, chez plein de gens : ils oublient que la vie est quelque chose de très malléable, de très flexible ; qu'au fond, c'est nous-mêmes qui choisissons nos limites et nos horizons.
 Douglas Kennedy

Citations du même auteur

Le dédain est la forme la plus subtile de la vengeance.
 Baltasar Gracián
L'unique règle de plaire est de trouver un appétit que l'on a laissé affamé. S'il le faut provoquer, que ce soit plutôt par l'impatience du désir que par dégoût de la jouissance.
 Baltasar Gracián
La vérité arrive toujours la dernière, et fort tard, parce qu'elle a pour guide un boiteux, qui est le temps.
 Baltasar Gracián
Si l'on entre par la porte du plaisir dans la maison de la fortune, l'on en sort d'ordinaire par la porte du chagrin ; ainsi du contraire.
 Baltasar Gracián
Le soleil change souvent d'horizon et de théâtre, afin que la privation le fasse désirer quand il se couche, et que la nouveauté le fasse admirer quand il se lève.
 Baltasar Gracián