On s'arrête à une pompe alors que l'on a même pas besoin d'essence, on rencontre quelqu'un et la vie déraille. Non, le destin n'est pas cruel. Il est bête à pleurer.
A tout être humain ont été concédées deux qualités : le pouvoir et le don. Le pouvoir conduit l'homme à la rencontre de son destin ; le don l'oblige à partager avec les autres ce qu'il y a de meilleur en lui.
Celui qui aime ne mesure pas la valeur de l'être aimé à l'échelle de la morale bourgeoise. En incorporant à sa propre nature les forces obscures et dangereuses de la vie, il les illmine et les transforme mystérieusement et les imprègne de suavité.