Le prolétaire n'a et ne peut avoir qu'un idéal : vendre son travail le mieux possible. Un juste salaire pour une juste journée de travail est la devise des trade's unions de tous les travailleurs du monde. Le prolétaire ne se plaint que lorsqu'il ne peut vendre son travail à son juste prix. Et ce n'est que lorsque la classe ouvrière ne parvient pas à obtenir la dégradante et avilissante justice de la classe capitaliste, qu'elle commence à songer à la révolte.
Paul Lafargue