La Farce électorale. Devant ...

La Farce électorale. Devant les électeurs, à têtes de bois et oreilles d'âne, les candidats bourgeois vêtus en paillasses danseront la danse des libertés politiques, se torchant la face et la postface avec leurs programmes électoraux aux multiples promesses, et parlant avec des larmes dans les yeux des misères du peuple et avec du cuivre dans la voix des gloires de la France; et les têtes des électeurs de braire en chœur et solidement: hi han! hi han!
 Paul Lafargue

Citations liés

Les Siciliens ne voudront jamais être meilleurs pour la simple raison qu'ils croient être parfaits : leur vanité est plus forte que leur misère.
 Giuseppe Tomasi di Lampedusa
La misère ne s'empreint pas seulement sur les vêtements ; elle s'empreint sur la beauté. Cela se mêle au point qu'on pourrait dire que le vêtement devient maigre et le visage pauvre.
Adieu tristesse Bonjour tristesse Tu n'es pas tout à fait la misère Car les lèvres les plus pauvres te dénoncent Par un sourire.
 Paul Éluard

Citations du même auteur

Nos machines au souffle de feu, aux membres d'acier, infatigables, à la fécondité merveilleuse, inépuisable, accomplissent docilement d'elles-mêmes leur travail sacré, et cependant le génie des grands philosophes du capitalisme reste dominé par le préjugé du salariat, le pire des esclavages. Ils ne comprennent pas encore que la machine est le rédempteur de l'humanité, le Dieu qui rachètera l'homme des sordidae artes et du travail salarié, le Dieu qui lui donnera des loisirs et la liberté.
 Paul Lafargue
La science ne doit pas être un plaisir égoïste: ceux qui ont la chance de pouvoir se consacrer aux études scientifiques doivent-être aussi les premiers à mettre leurs connaissances au service de l'humanité
 Paul Lafargue
Au vainqueur, le butin ! L'éternel vaincu est la classe ouvrière.
 Paul Lafargue
La classe opprimée ne commence pas à formuler ses revendications au nom de la Justice et d'une Morale supérieures, mais au nom de celles qui ont cours ; les droits qu'elle réclame sont ceux que lui accorde la Justice accommodée aux intérêts de la classe opprimante.
 Paul Lafargue
ce qu'on méprisait à ces époques, c'est la vente du travail. L'homme qui vendait son travail, qui recevait un salaire, se dégradait au rang des esclaves, il se vendait comme esclave, il perdait sa dignité d'homme libre. Cette action dégradante est commise quotidiennement par les hommes libres de la société capitaliste. Les prolétaires de la main comme ceux de l'intelligence, n'ont qu'une unique préoccupation : se vendre, vendre leur travail manuel, vendre leur travail intellectuel, vendre la pensée, cette chose sacrée.
 Paul Lafargue