Le portrait n'est pas un ...

Le portrait n'est pas un miroir, il révèle ce que je me cache.
 Jean-Bertrand Pontalis

Citations liés

La vie est un miroir dans lequel l'homme n'est jamais que le reflet de lui-même.
 Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort
La jeunesse n'ose pas se regarder au miroir de la conscience quand elle verse du côté de l'injustice, tandis que l'âge mûr s'y est vu : là gît toute la différence entre ces deux phases de la vie.
Enfermé entre quatre murs ( au nord, le cristal du non-savoir, paysage à inventer ; au sud, la mémoire sillonnée; à l'est, le miroir ; à l'ouest, la pierre et le chant du silence), j'écrivais des messages sans réponse, détruits à peine signés.
 Octavio Paz
L'ailleurs est un miroir en négatif. Le voyageur y reconnaît le peu qui lui appartient, et découvre tant ce qu'il n'a pas eu, et n'aura pas.
 Italo Calvino

Citations du même auteur

Maupassant a sombré dans la démence peu avant d'être conduit, en camisole de force, dans la "Maison de santé" du docteur Blanche où l'avaient précédé Gounod, Gérard de Nerval, Théo Van Gogh, bien d'autres. A-t-il pressenti cette démence ? Je le crois, malgré ce que beaucoup ont pu dire, à commencer par sa mère qui ne voulait pas entendre parler de folie. Voyez les titres de tant de ses nouvelles : "Lettre d'un fou","Apparition", "Fou ?", "Un fou ?", "La Folle", et, en fin de parcours, "La Horla". Cherchait-il à prévenir, à exorciser ce qui le menaçait?
 Jean-Bertrand Pontalis
Nous avons besoin de concepts. Nous pouvons difficilement nous en passer. Sans eux nous ne serions pas capables d'appeler table cette table, ce chien un chien(...) Nous ne pourrions ni juger, ni sans doute percevoir des formes, ni peut-être aimer...Mais il nous faut sans cesse nous déprendre de leur emprise. Je me méfie d'eux quand ils prétendent faire toute la lumière, ces produits d'une pensée désincarnée, asexuée.
 Jean-Bertrand Pontalis
Maupassant a sombré dans la démence peu avant d'être conduit, en camisole de force, dans la "Maison de santé" du docteur Blanche où l'avaient précédé Gounod, Gérard de Nerval, Théo Van Gogh, bien d'autres. A-t-il pressenti cette démence ? Je le crois, malgré ce que beaucoup ont pu dire, à commencer par sa mère qui ne voulait pas entendre parler de folie. Voyez les titres de tant de ses nouvelles : "Lettre d'un fou","Apparition", "Fou ?", "Un fou ?", "La Folle", et, en fin de parcours, "La Horla". Cherchait-il à prévenir, à exorciser ce qui le menaçait?
 Jean-Bertrand Pontalis