Je serre mon oreiller contre ma poitrine et j'y enfouis le visage. Je ne pleure pas. J'ai mal, c'est tout. La peine n'est pas aussi lourde à porter que la culpabilité, mais elle nous prend plus de choses.
Chez moi, il y a un miroir. Il se trouve à l'étage sur le palier, derrière un panneau coulissant. Les règles de notre faction m'autorisent à m'y regarder le deuxième jour de chaque trimestre, quand ma mère me coupe les cheveux.
J'aime Tris la Divergente, celle qui prend des décisions sans se soucier de loyauté envers une faction, l'Audacieuse qui n'est pas une caricature. Mais la Tris qui s'obstine à se détruire... je ne peux pas l'aimer