La nuit, de son phosphore, ...

La nuit, de son phosphore, nourrit le soleil du jour à naître. Déterminateur non moins que déterminé, le rêve, dans les labyrinthes de ses volutes les plus particulières, désigne leurs chemins aux vérités générales, aux décisions qu'elles commandent.
 René Crevel

Citations liés

Le soleil n'est pas seulement une source de lumière, mais aussi une source de chaleur et d'amour.
Tu es le soleil de mes nuits, la lune de mes jours, mon plus beau sourire. Je t'aime.
 Federico Moccia
Lorsque le soleil brille, la vie est plus belle.
 Proverbe français
Le soleil est le plus grand créateur de bonheur.
Le soleil est comme un grand sourire qui illumine nos jours.

Citations du même auteur

Tous les troncs des arbres se divisaient en une infinité de branches sinueuses et insinuantes, qui offraient leurs aptitudes sournoises à étrangler prestement, sinon les créatures trop imprudentes, du moins et à coup sûr les mots dans leur gorge.
 René Crevel
Il faut qu'il y ait tremblement de terre et d'heures. Il ne suffit donc pas de chronométrer, d'arpenter l'anecdote. Dire la vérité, c'est non seulement rendre compte des actes qui ont trouvé leurs dimensions à la fois précises et mouvantes dans le temps et l'espace, mais c'est aussi, c'est surtout laisser deviner quels seraient les fruits du désir enfin rendu au soleil d'une liberté objective et s'y riant des scrofules, des hontes, des peurs, des déviations subjectives, à quoi toujours condamne la nécessité aveugle tant qu'elle n'est pas connue.
 René Crevel
Les rêves n'acceptent plus d'être traités de refuges. Depuis Freud, ces tapis volants ont enfin rétabli les communications entre le lobe oriental et le lobe occidental du cerveau.
 René Crevel
La nuit, de son phosphore, nourrit le soleil du jour à naître. Déterminateur non moins que déterminé, le rêve, dans les labyrinthes de ses volutes les plus particulières, désigne leurs chemins aux vérités générales, aux décisions qu'elles commandent.
 René Crevel
Le coton des plus lointaines velléités se condense, se métamorphose en cette boule de cristal lancée à toute allure sur un plan incliné entre des haies de chair vive. Chacune de ces flaques, naguère d'incertitude, est maintenant le miroir en tempête dont les vagues abritent des buissons ardents de formes intermédiaires. À l'ombre géante des plantes carnivores, des échos fracassants prolongent le silence. Les voies du souvenir et du devenir se rejoignent en carrefour étoilé.
 René Crevel