La guerre d'Algérie, c'est ...

La guerre d'Algérie, c'est d'abord un soulèvement contre les égorgeurs et les pillards et une fraternisation totale des Musulmans et des Français contre ce déchainement de haine.
 Saïd Boualam

Citations liés

Une personne qui porte de la haine en elle n’est pas libre ; elle est prisonnière de son propre chagrin et de sa propre colère.
Pour être heureux, il faut ignorer quatre choses au moins : la peur, l'orgueil, l'envie et la haine.
 Anonyme
Qui sème la haine récolte la violence, la vengeance, la mort…
 Jean-Christophe Grangé
La haine n'est-elle pas aussi douloureuse que l'amour ? Celui qui déteste son semblable s'enchaîne à sa rancune, se fait prisonnier de son ressentiment. Il n'est plus un être libre.
La haine est la seule maladie qui rend les gens heureux lorsqu'ils voient d'autres souffrir.
 Proverbe arabe

Citations du même auteur

On a laissé insulter ces soldats qui sont pourtant vos fils, Français de France, ces soldats que j'ai vu tenir les mancherons de la charrue dans les champs de nos paysans, mettre au monde des petits Musulmans, les soigner, leur apprendre à lire, à travailler.
 Saïd Boualam
On peut tourner la page d'une histoire qui a duré cent trente ans, mais on ne peut pas effacer l'Histoire. On ne peut pas effacer ce que la France a apporté à l'Algérie, cette présence qui est dans le cœur de ses pires ennemis, dans les pierres des villes et des villages, dans les champs, dans les vignes et jusque dans ce paysage qui a été modelé par la France.
 Saïd Boualam
Même au moment ou tout était perdu, il y avait dans le cœur de certains Musulmans l'immense espoir que les chefs militaires prestigieux qui avaient été à la tête de l'Armée française et qui avaient pris la tête de l'armée secrète parviennent à la victoire. J'ai le devoir d'écrire que si de nombreux Musulmans, beaucoup plus nombreux qu'on ne le dit, se sont embarqués sur cette galère qu'ils soient du MNA ou de l'Algérie française, c'est qu'ils voyaient dans l'OAS une planche de salut, leur dernière avant de s'avouer vaincus, avant de dire définitivement, nous avons été trahis.
 Saïd Boualam
Hommes égorgés et mutilés, femmes violées avant d'être assassinées, enfants épinglés aux murs au bout de baïonnettes, tels des papillons, bétail mutilé, égorgé. C'était cela la guerre d'Algérie. Ces tueurs qui s'acharnaient sur tout ce qui représentait la France, sa civilisation et surtout sur les familles musulmanes.
 Saïd Boualam
Comme il était beau ce 13 mai [1958] de la fraternité et comment n'avez-vous pas senti, Français de France, ce miracle qui liait à tout jamais la France et l'Algérie en un seul espoir, celui d'en finir avec une poignée de tueurs qui n'ont jamais représenté le peuple algérien [...]. Si vous aviez vu le visage de ces jeunes Musulmans, de ces femmes qui déchiraient leur voile, de ces anciens combattants qui brandissaient leurs décorations, vous auriez compris que ce jour concrétisait la conquête que la France avait réalisée il y a cent trente ans, celle des cœurs.
 Saïd Boualam