On a laissé insulter ces ...

On a laissé insulter ces soldats qui sont pourtant vos fils, Français de France, ces soldats que j'ai vu tenir les mancherons de la charrue dans les champs de nos paysans, mettre au monde des petits Musulmans, les soigner, leur apprendre à lire, à travailler.
 Saïd Boualam

Citations liés

Le travail dur est la seule forme de prière dont Dieu répond.
 John Wooden
Week-end : profiter du week-end pour travailler un peu, se promener en débraillé, s'efforcer de ne pas manger.
 Alain Schifres
Le travail est la source la plus fiable de bonheur.
 Thomas Edison
Le succès est 1% d'inspiration et 99% de transpiration.
 Thomas Edison

Citations du même auteur

On peut tourner la page d'une histoire qui a duré cent trente ans, mais on ne peut pas effacer l'Histoire. On ne peut pas effacer ce que la France a apporté à l'Algérie, cette présence qui est dans le cœur de ses pires ennemis, dans les pierres des villes et des villages, dans les champs, dans les vignes et jusque dans ce paysage qui a été modelé par la France.
 Saïd Boualam
Même au moment ou tout était perdu, il y avait dans le cœur de certains Musulmans l'immense espoir que les chefs militaires prestigieux qui avaient été à la tête de l'Armée française et qui avaient pris la tête de l'armée secrète parviennent à la victoire. J'ai le devoir d'écrire que si de nombreux Musulmans, beaucoup plus nombreux qu'on ne le dit, se sont embarqués sur cette galère qu'ils soient du MNA ou de l'Algérie française, c'est qu'ils voyaient dans l'OAS une planche de salut, leur dernière avant de s'avouer vaincus, avant de dire définitivement, nous avons été trahis.
 Saïd Boualam
Hommes égorgés et mutilés, femmes violées avant d'être assassinées, enfants épinglés aux murs au bout de baïonnettes, tels des papillons, bétail mutilé, égorgé. C'était cela la guerre d'Algérie. Ces tueurs qui s'acharnaient sur tout ce qui représentait la France, sa civilisation et surtout sur les familles musulmanes.
 Saïd Boualam
Comme il était beau ce 13 mai [1958] de la fraternité et comment n'avez-vous pas senti, Français de France, ce miracle qui liait à tout jamais la France et l'Algérie en un seul espoir, celui d'en finir avec une poignée de tueurs qui n'ont jamais représenté le peuple algérien [...]. Si vous aviez vu le visage de ces jeunes Musulmans, de ces femmes qui déchiraient leur voile, de ces anciens combattants qui brandissaient leurs décorations, vous auriez compris que ce jour concrétisait la conquête que la France avait réalisée il y a cent trente ans, celle des cœurs.
 Saïd Boualam
Quand les Français débarquèrent sur nos côtes, le mot Algérie n'existait pas. Notre histoire commence en 1845 comme celle de la France, en tant que peuple, a commencé avec les Capétiens. 1830, en cette terre d'Afrique du Nord, c'est le chaos, deux millions d'esclaves rançonnés par les pillards ou les féodaux, rongés par la syphilis, le trachome, le choléra, la malaria ; des déserts, des marais pestilentiels, plus rien de ce qui avait été la paix romaine.
 Saïd Boualam