On s'arrête à une pompe alors que l'on a même pas besoin d'essence, on rencontre quelqu'un et la vie déraille. Non, le destin n'est pas cruel. Il est bête à pleurer.
A tout être humain ont été concédées deux qualités : le pouvoir et le don. Le pouvoir conduit l'homme à la rencontre de son destin ; le don l'oblige à partager avec les autres ce qu'il y a de meilleur en lui.
Il manque des temps au verbe "mourir". Des temps pour conjuguer toutes les étapes de l'agonie, des temps que les enfants rétablissent à juste titre : "maman a mouru longuement... Maintenant elle est morte : situation stable."
Bien qu'elles fissent profession et charité, ces bonnes sœurs préféraient en effet les gredines qui paient bien aux belles âmes qu'il faut sauver gratis.