La mort n'atteint pas seulement celui qui doit fermer les yeux à jamais mais aussi les autres, tous les autres qui recevront l'horreur et l'absence en partage.
L'esprit humain souffre d'une carence intellectuelle fondamentale : pour qu'il comprenne la valeur d'une chose, il faut le priver de cette chose. L'absence lui parle sa langue maternelle ; la présence, c'est de l'hébreu pour lui.
La liberté est un chiendent, cette plante qui développe sous terre des rhizomes que l'on dit aériens, dont ne vient à bout ni la roche la plus dure, ni les barbelés des ronces. A la première fissure, au premier rayon de soleil, elle refleurit.
Il y a une chose à laquelle il ne faut pas céder, dit elle, le regret ! Le regret, c'est marcher à reculons. Qu'on ait eu raison ou non, il faut toujours regarder devant
Maman dit que tu dois surtout pas t'enfermer dans le souvenir, reprends doucement Adèle. Si tu t'enfermes, t'avances plus. Tu dois mettre le mauvais dans un coin, garder le bon et regarder devant.