La coterie George Sand, Lamennais, Liszt, Didier, etc. (Lamennais, le naïf, à part) est un amas d'affectations, de vanités, de prétentions, d'emphase et de tapages de toute sorte, un véritable fléau enfin, eu égard à l'importance des talents.
- Une trop grande richesse attire le malheur. Plus on possède de richesses, plus on craint de les perdre. Pour apaiser ses craintes, on dépense de l'argent et on cherche à en gagner encore plus. Mon idiot de fils ne comprend pas la vanité de tout ceci.
L'expérience est utile, elle est féconde ; oui, mais comme un fumier qui aide à pousser des blés et des fleurs. Mon étable est pleine ; cela sent bien mauvais.
Si j'avais un jeune ami à instruire de mon expérience, je lui dirais : — Aimez une coquette, une dévote, une sotte, une grisette, une duchesse. Vous pourrez réussir, et la dompter, la réduire. Mais si vous cherchez quelque bonheur dans l'amour, n'aimez jamais une muse. Là où vous croirez trouver son cœur, vous ne rencontrerez que son talent. N'aimez pas Corinne — et surtout si Corinne n'est point encore montée au Capitole ; car le Capitole alors est au dedans, et à tout propos, sur tout sujet (et même les plus doux sujets), elle y monte. Tout amant préfère le sentier, mais Corinne aime la voie romaine.