Le regard tourné vers ses yeux verts et vifs comme la jalousie, je ne voyais plus que lui. Il s'est penché, nos bouches se sont effleurées et nos bras enlacés. Son contact, son odeur, son goût... j'ai cru que mon cœur allait éclater.
Moi, pour la modestie, je ne crains personne ! Odeur du temps. Chroniques du temps qui passe, aux éditions Héloïse d'Ormesson, (ISBN 978-2-266-17930-0) ; dans un entretien, Jean d'Ormesson attribue ce propos à un cardinal espagnol.
L'amour ! Alors on aime un appareil respiratoire, un tube digestif, des intestins, des organes d'évacuation, un nez qu'on mouche, une bouche qui mange, une odeur corporelle ? Si on pensait à cela, comme on serait moins fou !
Pour lui, l'argent n'avait aucune valeur en rapport à ce qu'il permettait d'acheter, mais une valeur d'énergie, de poussée dynamique ; il constituait l'instrument de la persuasion et de l'efficacité.
L'humanité possède une face obscure. C'est comme une pierre enfoncée dans l'humus. Sa face supérieure, exposée au soleil et à l'air, est propre. Mais faites basculer la pierre et regardez en dessous. Regardez la fange et les insectes en débandade...
J'estime pour ma part que l'homme et sa religion constituent un tout. L'inconnu existe. Chacun projette sur cette terre vierge l'image de sa propre conception du monde et chacun confère à sa création ses désirs et ses attitudes personnels.
Si les traits, l'anatomie, et la configuration suivent une évolution parallèle, pourquoi n'en serait-il pas de même pour l'idiome musical - dès lors que l'harmonie est une science aussi objective que la chimie ?