L'amour, c'est l'absolu, c'est l'infini ; la vie, c'est le relatif et le limité. De là tous les secrets et profonds déchirements de l'homme quand l'amour s'introduit dans la vie. Elle n'est pas assez grande pour le contenir.
Ce qui est en vous est infini occupe la demeure céleste, dont la porte est la brume matinale et dont les fenêtres sont les chants et les silences de la nuit.
Mais la raison est toujours mesquine auprès du sentiment ; l'une est naturellement bornée, comme tout ce qui est positif, et l'autre est infini. Raisonner là où il faut sentir est le propre des âmes sans portée.
Maximale et incomparable est la valeur de cet instant, insoluble, l'hésitation de notre conscience entre une tentation qu'elle éprouve et un avenir qu'elle conçoit.
Chacun sait qu'un charmeur est un singe, que, s'il y a des recettes pour être charmeur, il n'y en a pas pour charmer; l'apprentissage en ce domaine est une décision.