C'est quand même étrange cette manie que nous avons tous de vouloir rompre en douceur alors que rien n'est plus violent qu'une rupture qui se déroule en douceur.
Et j'ai le devoir de me rêver, puisque le petit cinéma que je projette à l'intérieur de mon monde intime est absolument nécessaire à la construction de mon identité. C'est peut-être ce qui va donner une direction et même un sens à ma vie.
Je hais l'idée même de dormir avec quelqu'un. De lui envoyer un texto. De penser à la personne. Je ne supporte pas le promiscuité. Par pitié, promets-moi que nous n'irons jamais à deux au cinéma.