L'amour, c'est d'abord aimer ...

L'amour, c'est d'abord aimer follement l'odeur de l'autre.
 Pascal Quignard

Citations liés

Le regard tourné vers ses yeux verts et vifs comme la jalousie, je ne voyais plus que lui. Il s'est penché, nos bouches se sont effleurées et nos bras enlacés. Son contact, son odeur, son goût... j'ai cru que mon cœur allait éclater.
 Gabrielle Zevin
Moi, pour la modestie, je ne crains personne ! Odeur du temps. Chroniques du temps qui passe, aux éditions Héloïse d'Ormesson, (ISBN 978-2-266-17930-0) ; dans un entretien, Jean d'Ormesson attribue ce propos à un cardinal espagnol.
 Jean d'Ormesson
Il me suffit désormais de fermer mes paupières pour te voir, cesser de respirer pour sentir ton odeur, me mettre face au vent pour deviner ton souffle.

Citations du même auteur

Je suis si sauvage, Monsieur, que je pense que je n'appartiens qu'à moi-même. Vous direz à sa majesté qu'elle s'est montrée trop généreuse quand elle a posé son regard sur moi.
 Pascal Quignard
Nos larmes coulent sans que nos mains les essuient tant la crainte des voisins, entravés comme nous dans les rangées d'orchestre, nous contraint à demeurer immobiles, les doigts crispés sur nos cuisses, les visages nus pleurant face à la musique.
 Pascal Quignard
Croyez-vous qu'il n'y ait pas de souffrance à être du vent ? Quelquefois ce vent porte jusqu'à nous des bribes de musique. Quelquefois la lumière porte jusqu'à vos regards des morceaux de nos apparences.
 Pascal Quignard
Les choses vivantes sont toujours des souvenirs. Nous sommes tous des souvenirs vivants de choses qui étaient belles. La vie est le souvenir le plus touchant du temps qui a produit ce monde.
 Pascal Quignard
C'est de l'intérieur de soi que vient la défaite. Dans le monde extérieur il n'y a pas de défaite. La nature, le ciel, la nuit, la pluie, les vents ne sont qu'un long triomphe aveugle.
 Pascal Quignard