Je me suis occupé de la terre. Un boulot de base. Essentiel pour l'âme.
Jean-Bernard Pouy
Citations liés
Maintenant que je suis à la fin de ma vie, je laisse à ceux qui viendront après moi ce que j'ai appris en cheminant sur la terre. Qu'ils en fassent bon usage.
Nous devons être les gardiens de cette planète. Nous devons prendre des mesures pour améliorer l'environnement et laisser un monde meilleur à nos enfants.
La terre se couvre d'une nouvelle race d'hommes à la fois instruits et analphabètes,maîtrisant les ordinateurs et ne comprenant plus rien aux âmes,oubliant même ce qu'un tel mot a pu jadis désigner.
La quintessence de notre travail, c'est d'en venir à reconnaître l'existence de Dieu, d'en ressentir La présence, puis de constater, ce faisant, que la " terre entière est remplie de Sa gloire. "
Suicide et meurtre sont ici deux faces d'un même ordre, celui d'une intelligence malheureuse qui préfère à la souffrance d'une condition limitée la noire exaltation où terre et ciel s'anéantissent.
Et puis la retraite, je ne voulais pas vraiment que ça signifie se retirer, aller à l'envers, revenir à son point de départ. Moi, mon point de départ, c'était une balle de fusil dans la tête. Alors... La retraite, c'était tout simplement l'arrêt tant attendu d'un esclavage relatif et moderne. C'est tout. Pas l'arrêt du plaisir. Pas celui de la vie.
C'était bon signe; en cas de crise grave, il est réconfortant de vérifier que les gens, naturellement, se regroupent encore en bandes, en syndicats, en réseaux. Face à la noirceur et à la dureté du monde moderne, ils comprennent au moins qu'il est désormais impossible de rester seul. Que le retrait hautain ou désespéré, la solitude forcenée, le château d'ivoire, toutes ces conneries, eh bien c'est la mort annoncée...
Un départ de manif. Je connaissais ça par cœur. Je n'entendais pas les amorces de slogans déjà marmonnés par toute cette petite foule mais le bruissement général me faisait du bien, me procurait comme un plaisir oublié. Des jeunes qui vont au charbon, même s'ils ne savent pas trop quoi défendre, s'ils ont de bonnes bouilles, des visages qui espèrent, c'est toujours dangereux, c'est toujours des esprits prêts à aller de l'avant.
L'écran c'est mis à nouveau à scintiller et là c'était "Charlot fait une cure". Je suis resté, ne pouvant plus ôter mes yeux de l'écran, c'est bien sûr le cinéma que je préfère, le cinéma sourd-muet, celui qui n'a jamais eu besoin de paroles. Rire, innocemment, m'a fait du bien, j'ai toujours préféré les premiers films de Chaplin, là où il est si méchant qu'il en devient presque anar.