Je crois que Berlioz a trop aimé Shakespeare, Byron et Goethe ; lui-même l'a avoué sans en avoir conscience. [...] Il appelle Goethe et Shakespeare les explicateurs de vie . Ce mot, quand on y réfléchit, est terrible. [..;] On assiste à un curieux phénomène de mysticisme poétique, conduisant comme l'autre à de graves désordres du système nerveux, à un cruel et interminable supplice qui ronge peu à peu l'existence et ne se termine qu'à la mort.
Camille Saint-Saëns