J'ai fait des promenades le soir en juillet dans les rues. Cette odeur. Une chaleur nue, bien après la guerre. J'attendais un enfant. Il faisait jour. Je sentais sous moi mon ombre portée.
Timothée de Fombelle
Citations liés
Le regard tourné vers ses yeux verts et vifs comme la jalousie, je ne voyais plus que lui. Il s'est penché, nos bouches se sont effleurées et nos bras enlacés. Son contact, son odeur, son goût... j'ai cru que mon cœur allait éclater.
Moi, pour la modestie, je ne crains personne ! Odeur du temps. Chroniques du temps qui passe, aux éditions Héloïse d'Ormesson, (ISBN 978-2-266-17930-0) ; dans un entretien, Jean d'Ormesson attribue ce propos à un cardinal espagnol.
L'amour ! Alors on aime un appareil respiratoire, un tube digestif, des intestins, des organes d'évacuation, un nez qu'on mouche, une bouche qui mange, une odeur corporelle ? Si on pensait à cela, comme on serait moins fou !
Tous les chagrins sont méprisants, imprenables, perchés à des hauteurs que personne ne peut rejoindre. Peut-être a-t-on trop peur qu'une consolation efface ce qu'il reste des souvenirs.
Avant tout, il fallait voir le monde. Il sentit que c'était cette rapidité qui faisait la force de la rencontre. Des vies qui se touchent plus fort quand elles se bousculent, parce qu'elles passent avec élan.
Peut-être était-ce à cause de sa femme que Pippo le cultivateur rêvait du métier de marin. Il y a des gens à terre qui donnent envie de naviguer très loin et surtout très longtemps.
Depuis quelques temps, un monde imaginaire débarquait dans son existence. Elle avait l'impression d'une foule de personnages qui descendaient de sa bibliothèque en rappel pour venir semer leur pagaille.
Tous les chagrins sont méprisants, imprenables, perchés à des hauteurs que personne ne peut rejoindre. Peut-être a-t-on trop peur qu'une consolation efface ce qu'il reste des souvenirs.