Il y a un côté unificateur et libérateur à se vautrer dans le linge sale des voisins, à le ramasser pour en exhiber les taches et à le renifler presque en jubilant, en quête de l'odeur du chagrin.
Joseph Boyden
Citations liés
Le regard tourné vers ses yeux verts et vifs comme la jalousie, je ne voyais plus que lui. Il s'est penché, nos bouches se sont effleurées et nos bras enlacés. Son contact, son odeur, son goût... j'ai cru que mon cœur allait éclater.
Moi, pour la modestie, je ne crains personne ! Odeur du temps. Chroniques du temps qui passe, aux éditions Héloïse d'Ormesson, (ISBN 978-2-266-17930-0) ; dans un entretien, Jean d'Ormesson attribue ce propos à un cardinal espagnol.
L'amour ! Alors on aime un appareil respiratoire, un tube digestif, des intestins, des organes d'évacuation, un nez qu'on mouche, une bouche qui mange, une odeur corporelle ? Si on pensait à cela, comme on serait moins fou !
La pluie bat sur le sable autour de moi, ce soir, la pluie imprègre peu à peu la laine de cet uniforme que je n'ai pas quitté, et il monte une odeur animale qui me ramène aux champs de bataille. Je ne veux plus y retourner.
Il y a un côté unificateur et libérateur à se vautrer dans le linge sale des voisins, à le ramasser pour en exhiber les taches et à le renifler presque en jubilant, en quête de l'odeur du chagrin.